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Limp Bizkit – Limp Bizkit Still Sucks

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Limp Bizkit - Limp Bizkit Still Sucks

Cette chronique est une reprise d’un fil twitter réalisé le jour de la sortie que vous trouverez ici. Le format est une review titre par titre avec les contraintes du site : 280 caractères max par morceau. Enjoy !

Un mot rapide sur la pochette qui est leur meilleure pire pochette depuis Significant Other, oui c’est moche mais il y a un truc et on sent venir le second degré.
Deuxième remarque : 32 minutes c’est très court mais c’est bien la durée de cet album après… 10 ans!

1. Out of style
Wes Borland joue avec sa barre de vibrato pendant que Sam Rivers bastonne sur une note pendant tout le refrain. Un groove qui fait plaisir avec aussi un peu de mélodie dans le chant. Bon titre de lancement, pas révolutionnaire mais bon.
 
2. Dirty rotten bizkit
Retour de la barre de vibrato pour un riff qui aurait pu se trouver sur Chocolate Starfish. Idem côté chant avec cette ligne un peu « en dehors » et le break basé sur l’utilisation du delay comme sur It’ll be ok il y a 21 ans. Sympa
 
3. Dad vibes
Là ça commence à faire beaucoup : 3 fois qu’on a le même riff ou quasi avec le vibrato. On a compris. Le couplet est orienté rap avec une simple batterie sur laquelle pose notre Fred Durst dorénavant moustachu. Le titre de la redite, aurait gagné à être plus loin.
 
4. Turn it up, bitch
Enfin du changement avec un vrai titre rap! L’instru est basé sur une boucle de contrebasse jazzy et un beat très 90s : j’adore. Retour en 93 avec des bruitages partout pour souligner le texte, flow typique de Durst (on aime ou on déteste : j’aime beaucoup).
 
5. Don’t Change
Le moment de la balade à la guitare acoustique. Pas mauvais en soi (même si la ligne de guitare est vraiment basique pour du Borland) mais la structure de l’album rend le titre complètement accessoire : il est trop court pour nécessiter une pause ici ou ailleurs.
(NB : on me dit dans l’oreillette qu’il s’agit d’une reprise d’INXS, ça explique l’absence de « touche Wes Borland » mais ça ne change rien à la platitude du titre)
 
6. You bring back the worst in me
Après la balade, le moment atmosphérique avec la guitare pleine d’effets et la ligne de basse de Rivers qui fait plaisir. On est bien et puis BIM Durst qui s’époumone bien comme il faut, le genre de titre que je suis curieux de voir en live.
 
7. Love the hate
Deuxième titre rap avec un featuring (pas reconnu) pour un titre très second degré. Le sujet rappellera le fameux All in the family de Korn sans en avoir l’ampleur. L’instru très neo metal passe tout seul, très bonne surprise!
 
8. Barnacle
Première fois que Limp Bizkit joue un titre à ce point orienté punk rock. Le moment où j’ai commencé à vraiment trouver la structure de l’album bizarre. Le titre est très direct et ressemble plus à une cover de Nirvana qu’autre. Pas grand intérêt à part défouler Durst
 
9. Empty Hole
Deuxième titre acoustique. L’ambiance mélancolique est jolie mais encore une fois c’est trop peu original pour sauter au plafond et avec moins de 2min, il sonne comme un interlude. Mais l’album est trop court pour se payer ce genre de luxe.
 
10. Pill Popper
Ah! On revient sur l’énergie des trois premiers titres avec un ton plus rageur et plus élaboré : percussions, groove, syncopes, effets… c’est ce qu’on aurait aimé entendre plus sur l’album. Mais 2min c’est un peu court, aurait mérité un dernier développement.
 
11. Snacky Poo
3ème titre vraiment rap. Sauf que : il n’a pas l’instru de Turn it up ni l’humour de Love the hate. Malgré 4min sur le timer, le titre n’en dure que 2 ce qui lui donne le goût d’un interlude de Significant Other. Le reste du titre (une vanne) est inutile…
 
12. Goodbye
Encore un titre acoustique mais cette fois dans un registre très pop : on a l’impression d’une cover de Genir in a bottle de Christina Aguilera! Pour autant, c’est peut-être la meilleure surprise de l’album pour moi à ma grande surprise.
 
Bilan:
Un album pas mauvais mais bancale avec des titres beaucoup trop courts (beaucoup sous les 2min!) et ressemblants (surtout les titres pêchus). Après 10 ans d’absence, ce n’est pas vraiment un flop mais on est loin d’un retour en grâce.
Top : Goodbye
Flop : Don’t change

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